Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé était stable sur l’échéance de mars, à 166,75 €, tout comme sur celle de mai, à 168,25 €.

 

L’euro se stabilisait jeudi face à un dollar toujours prisé deux jours après des propos jugés optimistes par les investisseurs du nouveau président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Jerome Powell.

« La vraie question c’est : “Qu’est-ce qui s’est passé hier ?” », a commenté Alexandre Boy, analyste du cabinet Agritel, en s’interrogeant sur l’absence d’éléments déclencheurs pour la forte hausse enregistrée la veille.

 

Le prix du blé à Chicago a bondi mercredi (+3,77 %) à son plus haut niveau depuis la fin de juillet, alors que les conditions météorologiques aux États-Unis affectent les récoltes d’hiver dans plusieurs États. Les données officielles sur la qualité des récoltes avaient toutefois été dévoilées dès lundi soir.

 

« Ce matin, on a retrouvé des niveaux qui redevenaient un peu intéressants […] et ça fait revenir des vendeurs, ce qui explique pourquoi on a un marché qui corrige à la mi-journée », a indiqué Alexandre Boy.

 

Les cours du maïs étaient également quasi à l’équilibre jeudi, la tonne perdant 0,25 € sur l’échéance de mars, à 155,75 €, tandis qu’elle gagnait 0,25 € sur celle de juin, à 163,50 €.