L’euro s’appréciait lundi matin face au dollar, mais le marché est fixé sur la réunion jeudi de politique monétaire de la Banque centrale européenne.

 

Un commentaire d’analyste donnait le ton en estimant que l’euro peinait à s’apprécier car les « opérateurs de marché se rendent compte que la probabilité de voir Mario Draghi tenter de dissuader (les cambistes de continuer à acheter la devise en masse, NDLR) continue de grimper ».

 

Sinon peu de changements sur les fondamentaux du marché des céréales qui « demeure dans l’ensemble lourd » à cette période de l’année « avec un manque de compétitivité à l’exportation » du blé français, souligne le cabinet Agritel.

 

Le marché suit notamment les caprices de l’hiver dans les grandes régions exportatrices de blé autour de la mer Noire, où le froid s’intensifie, avec des températures pouvant descendre autour de –15 degrés Celsius, ajoute Agritel.

 

Inter-Courtage signale que 10 % à 20 % des cultures d’hiver en Ukraine sont dans de mauvaises conditions dans l’est du pays en raison du froid.

 

A l’approche de la clôture sur Euronext, la tonne de blé gagnait 25 centimes d’euros sur l’échéance de mars et sur celle de mai, à respectivement 155,50 €, et à 158,50 €.

 

À la même heure, la tonne de maïs baissait de 50 centimes sur l’échéance de mars, à 151,50 € et perdait 75 centimes sur l’échéance de juin, à 158,50 €.