L’ambiance commerciale est morose sur le marché de Cholet. Les races à viande de bas de gamme (O et R–) sont valorisées entre 2,90 et 3,30 €. Les charolaises R se situent dans une fourchette allant de 3,35 à 3,50 €, en fonction de l’âge et du poids, avec une moyenne de 3,44 €.

 

Les transactions restent régulières pour les bonnes vaches limousines U, dont les tarifs sont compris entre 4,04 et 4,35 €, voire 4,50 € pour quelques animaux U+.

 

Dans la viande de haut de gamme, le placement est également plus difficile avec des tarifs qui peinent à se maintenir à Cholet. Les vaches blondes d’Aquitaine U sont commercialisées entre 4,30 et 4,80 €. En revanche, dès que le poids ou la qualité ne conviennent plus, on observe de très gros écarts tarifaires. Les U de 400 kg tombent à 3,90 € voire à 3,70 € quand les vaches ont plus de 10 ans.

 

Dans le cheptel laitier, même si l’offre tend à diminuer, les industriels n’ont aucune difficulté à s’approvisionner. Ils font même pression sur les prix cette semaine. Dans le Grand Ouest, la valorisation des vaches prim’holsteins P+/O– est comprise entre 2,58 et 2,63 €. Elle monte encore à 2,70 € dans les régions où l’offre est moindre. La grande majorité des P= de poids convenables se situent entre 2,40 et 2,50 €.

 

Pas de changement pour le cheptel de mauvaise conformation qui demeure faiblement valorisé. Les P–1 légères sont payées de 1,50 à 1,80 €, selon les abattoirs.

 

Les vaches normandes ou montbéliardes O=/O+ sont vendues entre 3,00 et 3,15 €. Les P se négocient entre 2,30 et 2,80 €, en fonction du poids et de l’état d’engraissement.