Agreste, département chargé de la statistique au ministère de l’Agriculture, a fait état d’une « nette augmentation des surfaces » de colza d’hiver, qui augmenteraient de 9,5 % sur un an.
« La progression des cours du colza tirés par une demande mondiale soutenue pourrait expliquer cette hausse des surfaces qui atteindrait 10,6 % dans le Centre et 70,5 % en Lorraine », estime le ministère.
En revanche, les prix du pétrole regagnaient du terrain mercredi en cours d’échanges européens alors que la fédération professionnelle de l’American Petroleum Institute (API) a fait état d’une baisse des réserves de brut, un élément de nature à soutenir les cours du colza, utilisé massivement pour la fabrication de biodiesel.
À la clôture sur Euronext, la tonne de colza perdait 2 € sur février à 358,75 € et 1,50 € sur mai à 362,50 €.
Sur le marché physique, les tourteaux de colza étaient orientés à la baisse.