Les prix sont stables dans un marché très calme. « Il n’y a pas beaucoup de nouveaux éléments », souligne un analyste, incitant à surveiller la parité euro/dollar, potentiellement chahutée par la crise politique allemande. L’euro, qui a baissé lundi face au dollar, se stabilisait mardi.
Agritel souligne des intérêts acheteurs en blé de la part de l’Éthiopie, de l’Irak et de la Jordanie, alors que des chargements en France étaient en cours à destination du Maroc, victime d’un déficit hydrique très sévère.
Moins d’exportations de blé russe en 2018
En Russie, après avoir battu ses records de récoltes en 2017, les céréaliers craignent une année 2018 moins faste. « Nous sommes en retard sur la campagne de semis d’hiver par rapport à l’an dernier », a déclaré Arkadi Zlovetchevski, président de l’Union céréalière, évoquant des risques climatiques. Il a toutefois précisé que « cela ne signifie pas que la future récolte sera faible, il ne s’agira que des volumes d’exportation ».
Les marchés devraient être moins actifs que de coutume, la Bourse américaine étant fermée jeudi et ouverte seulement pour une demi-séance vendredi, en raison des fêtes de Thanksgiving. Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé connaissait une légère hausse de 0,25 €, tant sur décembre à 158 €, que sur mars à 162,75 €.
Baisse des exportations américaines de maïs
Aux États-Unis, si les ventes hebdomadaires à l’exportation sont de 950 000 t, le cumul depuis le 1er septembre 2017 est inférieur de plus de 40 % à celui de 2016 pour la même période.
Le rythme d’importations a ralenti cette semaine, avec 85 000 t dans l’UE-28. Le cumul des importations depuis le 1er juillet n’en reste pas moins de 5,2 Mt, contre respectivement 3,6 Mt et 3,2 Mt en 2015 et en 2016. Une insuffisance de wagons-trémies et de locomotives pour l’acheminement des céréales est signalée en Ukraine et pénalise les exportations.
La tonne de maïs restait inchangée sur janvier à 154 € et connaissait une légère hausse de 0,25 € sur mars à 160,25 €.