Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 75 centimes sur décembre à 158 € et de 1 euro sur mars à 162,50 €.

 

Les blés européens étaient toujours pris en tenaille, entre des marchandises d’origine russe et alentour à très bas prix et des marchandises argentines exportées « là où les blés russes ne vont pas », notait un analyste du cabinet Inter-Courtage.

 

Les vendeurs de blé ne pouvaient même pas s’appuyer sur une amélioration de la parité euro-dollar, alors que les analystes s’attendaient à une baisse de l’euro, en raison des difficultés de la chancelière allemande Angela Merkel à former un nouveau gouvernement de coalition.

 

Agritel informe de son côté que « l’activité d’exportation de la semaine passée confirme – s’il y en avait encore besoin – la compétitivité des blés russes, mais pointe dans le même temps un début de campagne difficile pour les maïs ukrainiens. Avec 213 000 tonnes de maïs chargées au cours des sept derniers jours, les exportations de maïs ukrainiens tardent à décoller. Lors des années passées, le pays avait montré sa capacité à exporter près d’un million de tonnes chaque semaine à cette période de l’année. »

 

La tonne de maïs reculait fortement de 1,50 € sur janvier à 154,50 € et de 75 centimes sur mars à 160,25 €.