Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé baissait légèrement de 0,25 euro sur l’échéance de décembre à 161,25 € et de 0,50 euro sur celle de mars à 166,75 €.

 

« Blés et orges notamment français sont toujours très concurrencés par la zone de la mer Noire et l’Argentine, il n’y a pas d’appétit, pas d’ambiance » dans les ports français, commentait un analyste.

 

Le cabinet Agritel décrivait pour sa part des « marchés toujours aussi calmes, les prix actuels étant suffisamment bas pour ne pas garder de potentiel de baisse significative, sauf renforcement de l’euro (qui nuirait à la compétitivité à l’exportation), et le potentiel de hausse encore absent à ce stade, en l’absence d’adversité climatique ».

600 000 t de blé français mais aussi argentin achetées par l’Algérie

Coop de France métiers du grain précise dans sa note hebdomadaire que « l’Algérie a concrétisé 660 000 t pour livraison janvier. Si une partie de cet appel d’offres devait être honorée en blé français, il n’est pas impossible qu’une autre partie le soit en blé argentin. L’activité dans les ports français reste décevante. À la mi-octobre, 1,8 Mt de blé a été expédié. Au fil des semaines qui passe, la perspective de parvenir à réaliser 10 Mt d’exportation cette année devient de plus en plus difficilement réalisable… »

 

La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 1,25 euro sur novembre à 145 € et de 0,75 euro sur janvier à 154,75 €. Cette baisse s’explique par le démarrage de la moisson et les très bons rendements annoncés. « Profitant d’un temps exceptionnellement doux et sec et anticipant un retour d’épisodes pluvieux, les producteurs ont accéléré les travaux de récolte », relate Coop de France métiers du grain.

 

Selon Céré’Obs, au 16 octobre, 56 % des surfaces étaient récoltées, contre 28 % la semaine passée, et 37 % l’année dernière à la même date.

 

Sur le marché physique, le maïs a également bien baissé depuis la semaine dernière.