Les opérateurs ont suivi l’acquisition par l’Algérie d’environ 660 000 t de blé meunier, « sans doute français », entre 210 et 212,50 $/t sur janvier », note ODA. Et d’ajouter que l’Éthiopie « remettait à mercredi prochain » la date limite de son appel d’offres pour l’achat de 400 000 t de blé, initialement fixée à mercredi.

 

Globalement, l’ambiance reste « morose » sur les marchés, avec une activité « terne » tant sur le physique que sur les marchés financiers, note Agritel. Alors que la Russie envisage des exportations de blé supérieures à 32 millions de tonnes durant la campagne, il est « difficile d’imaginer dans ce contexte un potentiel de hausse significatif, à moins d’un affaiblissement durable de l’euro », ajoute le cabinet de conseil.

 

Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé abandonnait 1 euro sur le contrat de décembre à 161,50 €, et 0,75 €/t sur le contrat de mars à 167,75 €.

 

Quant au maïs, Agritel estime que le temps chaud et sec annoncé pour les quinze prochains jours devrait permettre aux agriculteurs ukrainiens de rattraper leur retard dans les récoltes de maïs. Au 17 octobre, ils n’avaient récolté que 39 % des surfaces avec un rendement de 4,47 tonnes à l’hectare, très bas et toujours en deçà de la moyenne des cinq dernières années.

 

Les cours du maïs fléchissaient sur Euronext vers 18h00. L’échéance de novembre perdait 1,25 €/t à 147,50 €/t, et 0,25 €/t à 156,25 €/t sur janvier.