Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 75 centimes d’euro sur l’échéance rapprochée de décembre à 163,25 € et sur celle de mars à 168,75 €.
Toutefois, les pluies en Ukraine peuvent être un élément haussier car elles viennent « en partie détendre le déficit hydrique actuel », souligne Agritel, qui estime que les opérateurs attendent une révision à la hausse de la production mondiale de blé dans le prochain rapport de l’USDA (ministère américain de l’Agriculture) de jeudi.
Pluies aux États-Unis
Cette diminution du blé sur Euronext suit la tendance baissière de la Bourse de Chicago sous l’effet des conséquences de la tempête Nate qui s’est abattue sur le sud des États-Unis ces derniers jours et des ventes à l’exportation de la Russie.
« La région ouest des États-Unis offre des pluies abondantes. Mais le sud du pays était très sec. La tempête Nate a permis d’apporter un peu d’humidité propice aux plantations de blé », a analysé Bill Nelson de Doane Advisory Services.
Compétitivité des blés russes et ukrainiens sur le blé américain
Les prix du blé ont aussi bénéficié de plusieurs transactions sur le blé russe. Ce qui confirme la compétitivité des origines russes et ukrainiennes par rapport au blé américain. Les prix sont donc tirés vers le bas pour rendre le blé américain plus attractif.
La compétitivité du blé américain est également affectée par la récente vigueur de la devise américaine qui renchérit les achats de produits vendus en dollar pour les investisseurs munis d’autres devises.
De son côté, la tonne de maïs était stable en ce milieu de journée, reculant de 25 centimes, tant sur l’échéance rapprochée de novembre à 153 € que sur celle de janvier à 158,50 €.
Le 10 octobre, la Commission européenne a annoncé qu’elle réduit les droits à l’importation sur le maïs, le sorgho et le seigle à la suite de la remontée du dollar face à l’euro.