Vers 17h00, sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1,5 € sur décembre à 167,50 €, ainsi que sur mars à 172,50 €.

 

L’euro accentuait sa baisse face au dollar mardi, toujours lesté par la victoire en demi-teinte d’Angela Merkel aux élections législatives en Allemagne, alors que le billet vert était quelque peu revigoré par un regain d’aversion pour les investissements à risque.

Fermeté sur le bassin de la mer Noire

Les cours du blé bénéficient également d’une certaine fermeté sur le bassin de la mer Noire, avec des prix qui s’affichent en hausse de 4 $/t par rapport à la semaine passée en Russie à 190 $/t, souligne le cabinet Agritel. Et d’ajouter que les opérateurs mettent toujours en avant leur doute sur la production en Australie, en raison d’un déficit hydrique intense dans le sud du pays.

 

Le cabinet de conseil précise par ailleurs que « le blé français demeure challengé par le blé russe, mais également par le blé argentin, notamment sur des destinations comme le Maghreb, région privilégiée habituellement pour l’origine France. » Il fait état également de l’appel d’offres de la Jordanie pour 100 000 t de blé meunier.

 

De son côté, la tonne de maïs bénéficiait également de ce contexte monétaire favorable pour être dans le vert, progressant de 1,25 € sur novembre à 156,50 € et sur janvier à 162 €.