Vers 17 heures sur Euronext, la tonne de blé progressait de 1,25 euro sur décembre à 166 euros et de 1 euro sur mars à 171 euros.
Vendredi, la Russie, l’un des principaux exportateurs mondiaux de blé, a nettement revu à la hausse, par la voix de son ministre de l’Agriculture Alexandre Tkatchev, sa récolte de céréales, estimant désormais entre 116 et 117 millions de tonnes sa récolte pour cette année, se rapprochant du niveau record de 2016.
Jusqu’à présent, le gouvernement tablait sur une récolte de 110 millions de tonnes, après 120 millions de tonnes l’an dernier. De nombreux instituts spécialisés ont relevé leurs prévisions d’offre ces dernières semaines, pesant sur les cours du blé sur les marchés.
C’est le cas du Coceral qui évalue le 25 septembre, à 142,13 Mt la récolte de blé tendre dans l’UE à 28, contre 135,5 Mt l’an dernier.
Sur la scène internationale, « les opérateurs suivent de près l’évolution des discussions par les autorités égyptiennes sur le rejet du cargo roumain et du cargo français », selon Agritel.
Le maïs, lui, était légèrement sous pression, après la publication par l’organisme public FranceAgriMer de données confirmant la tendance d’une récolte très majoritairement bonne à très bonne (80 % contre 79 % le mois dernier).
La tonne de maïs était stable sur novembre à 155 euros et progressait de 50 centimes d’euros sur janvier à 160,25 euros.