Peu avant 17 heures sur Euronext, la tonne de blé perdait 50 centimes d’euros sur décembre à 164,25 euros et 25 centimes sur l’échéance de mars, à 169,75 euros.
Le blé, qui évoluait plutôt autour de 162 euros à la fin de la semaine dernière sur l’échéance de décembre, et 167 euros sur celle de mars, a bénéficié cette semaine de la remontée du dollar face à l’euro, qui a soutenu les cours des céréales libellés en euros.
D’après les chiffres de la Commission européenne, le volume cumulé d’exportations de blé européen s’établit à quelque 3,68 millions de tonnes depuis le début de la campagne. « Les blés européens ont gagné quelque soutien des bonnes exportations européennes la semaine dernière », souligne le cabinet ODA.
Néanmoins, selon le cabinet Agritel, « bien que les prix se raffermissent avec une progression observée des prix, la fermeté de l’euro face au dollar handicape toujours les affaires à l’exportation dans un contexte où les origines de la mer Noire demeurent très attractives et notamment pour des chargements rapprochés. »
La tonne de maïs était orientée à la baisse, perdant 50 centimes sur novembre à 154,50 euros ainsi que sur le contrat de janvier, à 159,75 euros.
Les importations de maïs en Europe ont peu progressé cette semaine, freinées par la mise en place de taxes à l’importation, dépassant toutefois un volume cumulé de 3,21 millions de tonnes depuis le 1er juillet, souligne Agritel dans une note.
Le marché attend une hausse des importations de maïs en provenance de mer noire sur la campagne 2017-2018, due notamment à la baisse de la production européenne.
Sur le marché américain, le maïs se négocie aussi très proche des plus bas niveaux de l’année, ajoute par ailleurs Agritel.