Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1 euro sur décembre à 163 euros et 75 centimes également sur mars à 168,25 euros.

 

Les autorités égyptiennes ont, comme attendu, acheté quelque 175 000 tonnes de blé russe. « Les propositions roumaines et françaises étaient bien au-dessus des prix des offres russes », souligne le cabinet Agritel, qui ajoute toutefois que les intervenants retiennent de cet appel d’offres, la hausse des prix proposés des origines russes par rapport aux derniers appels d’offres.

 

« Les agriculteurs russes ont récolté 82 % de la surface nationale de blé au 18 septembre, selon le ministère de l’Agriculture. Les rendements s’affichent toujours aussi élevés avec 34,4 quintaux par hectare contre 29 l’an dernier à date », rapporte le cabinet Agritel.

 

Enfin, l’euro gagnait du terrain mercredi face à un dollar sous pression avant une décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) à l’issue de deux jours de réunion monétaire.

 

La tonne de maïs, quant à elle, était d’ailleurs dans le rouge, alors que les récoltes ont démarré également aux États-Unis, reculant de 25 centimes d’euro sur novembre à 156 euros et sur janvier à 161 euros.

 

Aux États-Unis, le début des récoltes de maïs engendre une pression sur les prix même si des pluies viennent limiter la vitesse de progression des chantiers de moisson (sachant que la majorité des surfaces n’est pas encore arrivée à maturité).