Vers 17h00, la tonne de blé regagnait deux euros sur l’échéance de septembre à 156 € et 1,5 euro sur l’échéance de décembre à 162 euros.

 

« Le marché a intégré le bon potentiel et les récoltes de la mer Noire » et notamment de la Russie, indiquait un analyste, pour qui les prix « créent une forte rétention » des vendeurs, alors que la demande reste présente.

 

La production de blé en Russie pourrait s’afficher autour des 80 millions de tonnes, un record, conséquence d’un hiver clément et d’un printemps propice au développement des cultures, rappelait le cabinet Agritel.

Faiblesse des exportations européennes

Le cabinet précise par ailleurs que « les engagements à l’exportation pour l’Europe en blé s’affichent cette semaine à seulement 251 000 t, portant le total depuis le début de la campagne à seulement 2 026 millions de tonnes contre 4 491 millions l’an passé à date. Cette faiblesse des exportations est liée à la hausse de l’euro et à la vive compétition des origines mer Noire. Les opérateurs attendent le résultat du tender algérien qui devrait voir l’origine française retenue, au moins pour partie. »

 

La tonne de maïs, elle, regagnait 1 euro sur l’échéance de novembre à 160,5 € et sur janvier à 163,25 euros.

 

 

Sur le marché physique, les prix des blés tendres étaient en baisse par rapport à la semaine dernière.