Le marché des céréales s’enfonçait la veille également dans la baisse avec des cours du blé qui enregistrent de nouveaux plus bas à Chicago.
Les opérateurs français sont aussi attentifs à la progression des récoltes en Allemagne où les volumes sont attendus en baisse et les qualités dégradées après les pluies.
FranceAgriMer a confirmé le 23 août la bonne qualité de la récolte de blé tendre. Selon les résultats provisoires d’une enquête réalisée avec Arvalis à l’entrée des silos, 58 % du blé tendre est classé supérieur ou premium (contre 20 % l’an dernier). Ces résultats provisoires portent sur 60 % du nombre final d’échantillons attendu.
Repositionnement des pays importateurs
« Le recul des prix en pleine période d’été conduit certains pays importateurs à se repositionner, analyse Agritel. Ainsi de nombreux appels d’offres s’organisent actuellement. » Et de préciser que « l’Algérie se positionne pour des achats de blé tendre pour des chargements en novembre ». La Tunisie s’affiche également à l’achat pour des orges fourragères. Enfin, l’Iran relance un appel d’offres pour l’achat d’orges fourragères et de maïs.
Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé progressait de 1,5 euro sur septembre à 153 € et de 75 centimes sur décembre à 160 euros.
Cela fait suite à une nouvelle séance de baisse, notamment pour l’échéance de décembre qui a franchi un nouveau seuil, en deçà des 160 euros la tonne.
En France, la Coordination rurale s’est alarmée de cette spirale de chute des prix, estimant que « les agriculteurs ne peuvent plus exercer dans de telles conditions. »
La tonne de maïs, quant à elle, poursuit également sa chute, reculant de 25 centimes sur novembre à 158,50 €, ainsi que sur janvier à 161,25 €.