À 17 h sur Euronext, la tonne de blé reculait de 50 centimes sur l’échéance de septembre à 162,75 €, et de 1,25 € sur celle de décembre à 167,75 €.
L’euro, déjà très haut la semaine dernière, avait un peu reculé en fin de semaine, avant de recommencer son ascension face au dollar, pénalisant toujours un peu plus les céréales européennes à l’exportation. Les prix sont également sous pression des perspectives de rendement encore très important du côté du bassin de la Mer noire (Russie, Ukraine, Kazakhstan).
À la même heure, le maïs, lui, était orienté à la hausse, progressant de 25 centimes sur novembre à 165,75 € et 50 centimes sur janvier à 169,50 €.
« Sur le marché américain, les opérateurs s’attendent à une révision significative des estimations de production de maïs aux USA, actuellement pénalisé par le manque d’eau », explique Agritel.
En France, FranceAgriMer a maintenu en fin de semaine dernière ses prévisions de récolte pour les maïs, à 79 % jugés comme bons à excellents, malgré le déficit hydrique.