Peu après 16 heures, la tonne de blé regagnait 1 euro sur l’échéance de septembre à 169 euros la tonne, de même que sur l’échéance de décembre à 174,50 euros.

 

« Malgré l’euro qui pèse, on arrive à se stabiliser », commentait un analyste du cabinet Agritel, alors que l’euro est à des sommets depuis plus de deux ans face au dollar, pénalisant les exportations notamment de blé.

 

Actuellement, les opérateurs guettent encore des informations sur l’avancée des récoltes en France, mais également en Allemagne et dans les pays baltes.

 

Sur la scène internationale, l’Algérie a acheté près de 500 000 tonnes de blé, selon des opérateurs européens. « Les origines retenues sont comme d’habitude optionnelles mais il parait clair, compte tenu des prix proposés, que les origines européennes et tout particulièrement françaises ont été retenues », estime le cabinet Agritel.

 

En maïs, les récentes pluies aux États-Unis et les bonnes conditions de campagne en Europe, cumulées à la hausse de la parité euro/dollar, offrent un élément de repli.

 

Peu avant 16 heures, le prix du maïs était en forte baisse sur l’échéance rapprochée d’août : il perdait 6 euros à 154,50 euros. Sur les échéances de novembre et janvier, le maïs prenait 0,25 centime à 166 euros et 170,25 euros respectivement.