Le repli du dollar face à l’euro pèse en effet sur les cours des blés européens, malgré une très légère reprise du dollar lundi matin dans les premiers échanges, car il rend plus difficile les exportations.

 

Ainsi, lundi en fin de journée, le blé à l’échéance de septembre a franchi à la baisse la barre des 170 euros la tonne, après avoir dégringolé au-dessous de 180 euros la tonne une semaine avant.

 

À 17h30, le blé perdait 1,50 euro à 169 €/t sur l’échéance de septembre, ainsi que sur l’échéance de décembre, à 175,25 €/t.

 

Le cabinet Agritel estime à 36,64 millions de tonnes la production française de blé pour 2017, ce qui est évidemment une hausse par rapport à une année 2016 historiquement basse, mais qui est aussi une récolte marquée par une grande « hétérogénéité », avec un rendement national « loin d’être exceptionnel », à 71,20 q/ha, soit un niveau inférieur de 3,8 % à la moyenne de la période de 2008 à 2015.

 

Aux États-Unis, « les cours à Chicago enregistrent un repli enfonçant ainsi ce matin le niveau de 5,20 $/b sur l’échéance de décembre 2017 », note également Agritel. Les cours à Minneapolis, quant à eux, enregistrent également une détente dans des proportions néanmoins très différentes compte tenu des volumes de production attendus en repli pour les blés de printemps aux États-Unis.

 

Sur Euronext, à 17h30, le maïs était aussi en recul de 1,25 euro la tonne à 164 € sur l’échéance d’août, et de 1 euro la tonne sur l’échéance de novembre 2017, à 166,75 €.

 

Au cours de la semaine passée, l’Ukraine et la Russie ont exporté respectivement 180 000 et 90 000 tonnes de maïs pour assouvir une demande essentiellement européenne, selon Agritel.