La BCE a décidé de maintenir inchangés ses taux directeurs et sa politique d’argent à bon marché, faisant aussitôt grimper la devise européenne face au dollar.

 

Désavantagées à l’exportation, les céréales européennes réagissent aussi à « l’avancée des récoltes qui fait peu à peu pression sur les prix » avec une qualité et un volume qui « rassurent les acheteurs », observe le cabinet Agritel dans une note.

Du blé à « très bon marché »

À force de reculer, le blé « devient maintenant très bon marché », ce qui a permis à la France de vendre mardi un bateau à l’Égypte, premier acheteur mondial, rappelle la société Offre et Demande Agricole (ODA).

 

D’autres appels d’offres sont en cours, pour 100 000 tonnes de blé en Jordanie et pour 1,5 million de tonnes d’orge fourragère en Arabie Saoudite, indique le cabinet Inter-Courtage.

 

Vers 17 heures, les cours du blé perdaient 0,75 € à 170,75 euros la tonne pour l’échéance de septembre et autant à 177,50 euros la tonne pour celle de décembre.

 

À la même heure, les cours du maïs perdaient également 0,75 € à 166,50 euros la tonne pour l’échéance d’août et gagnaient 0,25 € à 168,50 euros pour l’échéance de novembre.