Les cours européens des céréales étaient hésitants mercredi en fin de journée, avec des volumes de transaction relativement faibles, les opérateurs étant fixés sur les marchés des changes, où l’euro continue d’être très ferme par rapport au dollar.

 

L’euro s’est fortement apprécié ces derniers jours face au dollar dans l’attente des déclarations jeudi du président de la Banque Centrale Européenne Mario Draghi, et alors que le dollar est sous pression de l’échec de la réforme du système de santé aux États-Unis.

 

La hausse de l’euro, qui a atteint un sommet en près de 15 mois à 1,157 dollar, est très suivie par les opérateurs sur le marché du blé en raison de « l’écart réduit de prix entre les différentes origines actuellement », souligne Agritel. Cette hausse de l’euro a limité au début de la semaine les tendances haussières de fond sur le blé, encouragées par des facteurs météorologiques.

 

Peu après 17h30 mercredi, le blé perdait 0,50 €, à 171,75 € la tonne pour l’échéance de septembre et 1 € sur l’échéance de décembre, à 178,75 €.

 

A la même heure, les cours du maïs reculaient de 0,25 €, à 167,75 € la tonne pour l’échéance d’août et étaient stables à 168,75 € la tonne sur l’échéance de novembre.

 

Selon ODA, le climat américain continue aussi de retenir l’attention des opérateurs de marché, étant donné que des températures très chaudes sont attendues cette semaine dans le nord de la Corn Belt aux États-Unis.

Les opérateurs commencent aussi à s’inquiéter des conditions très sèches au Canada et au manque d’eau en Australie qui menace la production de blé.