Vers 17 h, sur Euronext, la tonne de blé restait inchangée sur l’échéance de septembre à 179,75 euros, de même que sur celle de décembre à 185,75 euros.

 

Selon le cabinet ODA, le marché européen n’a pas encore répercuté la totalité de la hausse des cours des blés américains. En effet, en plus de la forte réduction des surfaces, (qui n’ont jamais été aussi basses depuis 1919 aux États-Unis), la dynamique haussière sur les cours de blés de printemps américains viendrait aussi de l’annonce d’une vague de chaleur d’au moins deux semaines.

 

En Europe, les opérateurs suivent un appel d’offres lancé mardi par l’Égypte pour du blé de diverses origines (USA, Canada, Australie notamment, mais aussi France, Allemagne, Pologne, Ukraine, Roumanie, Bulgarie…). Néanmoins, ils estiment que le blé de la mer Noire, qui n’a pas intégré les hausses récentes des cours internationaux sur le marché à terme, devrait rester plus compétitif pour cet appel d’offres.

 

Pour le marché physique du blé français, Euronext a annoncé l’augmentation des capacités de stockage à Rouen, dans le cadre de la livraison du contrat blé meunier n° 2, par l’ajout du silo de Simarex dans la liste des points de livraison (en plus de Socomac et Sénalia). Cette augmentation devrait prendre effet à compter de l’échéance de septembre 2018, notaient les cabinets Inter-Courtage et Agritel.

 

Enfin, en ce qui concerne le maïs, la tonne perdait 50 centimes à 174 euros sur l’échéance d’août et abandonnait 25 centimes d’euros sur celle de novembre à 173 euros.