À 16h30 sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,50 € sur l’échéance de septembre à 179,25 €, ainsi que sur celle de décembre à 185 €.

 

Les prix du blé avaient progressé cette semaine sur fond d’inquiétudes aux États-Unis où les blés de printemps subissent un climat chaud et sec. Les cours en hausse à Chicago ont tiré vers le haut les cotations sur Euronext ainsi que les prix sur le marché physique hexagonal.

 

Sur la scène internationale, Agritel note que les blés russes affichent une hausse des prix moins importante que ceux de l’Europe de l’Ouest, les rendant particulièrement compétitifs. Le gouvernement algérien a lancé un appel d’offres le 3 juillet pour l’achat de blé meunier d’origine optionnelle.

 

Par ailleurs, l’observatoire de la Commission européenne a révisé ses prévisions de rendement de blé, maïs et orge pour la récolte de 2017. Le rendement moyen de blé tendre en Europe serait de 58,6 q/ha.

 

En ce qui concerne le maïs, la tonne perdait 1 € sur l’échéance d’août à 174,75 € ainsi que sur celle de novembre à 172,75 €.

 

Les stocks de maïs aux États-Unis sont à leur plus haut niveau depuis trente ans, d’après le rapport de l’USDA publié le 30 juin. De quoi mettre la pression sur les prix. En Europe, la Commission révise ses prévisions de production pour 2017-2018 à la baisse, à 62 millions de tonnes (Mt) contre 64,2 Mt le mois précédent.

 

Si les conditions de culture sont pour l’instant satisfaisantes, l’eau pourrait manquer, notamment en Espagne, Italie et Bulgarie. En France, les dernières pluies ont permis de conserver le potentiel des cultures sur la majorité du territoire.