Les prix du blé, en berne depuis le milieu de semaine, retrouvaient vendredi après-midi un peu de soutien dans des prévisions de qualité de la récolte française révisées à la baisse.

 

Peu après 17 heures, sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,25 € sur l’échéance rapprochée de septembre à 173,75 € et 0,25 € sur l’échéance de décembre à 177,75 €.

 

Dans son dernier rapport Céré’Obs publié vendredi, l’organisme public FranceAgriMer a abaissé de 6 points la proportion de blé tendre bon à très bon pour la prochaine récolte, de 74 % à 68 %.

 

« On regarde si la vague de chaleur a eu un impact. A priori un petit peu, mais ça n’a pas l’air si important que cela. On a des échos plutôt rassurants des zones en plaine, même s’il est trop tôt pour avoir un état des lieux précis », notait toutefois un analyste.

 

Au sud de la Loire, « la moisson a démarré plus tôt que d’habitude et les résultats sont plutôt corrects en termes de rendement et de qualité », déclarait Jean-Paul Bordes, directeur de la recherche et du développement chez Arvalis, institut technique du végétal. Il incitait toutefois à la prudence, car « ce ne sont que les toutes premières parcelles ».

 

En ce qui concerne le maïs, la tonne était inchangée sur l’échéance rapprochée d’août à 175 € et regagnait 0,25 € sur novembre à 173,25 €.

 

« Le maïs est réduit à la portion congrue, parce que les prix sont plutôt très élevés sur les mois d’été, donc la demande est faible. Le marché est très étroit et il ne se passe pas grand-chose », notait un analyste.