Peu avant 17 heures, la tonne de blé gagnait 3,5 euros sur l’échéance de septembre à 177 euros et 3 euros sur décembre à 180,25 euros.
Les inquiétudes causées par la dégradation des cultures de printemps aux États-Unis et les conditions très sèches dans le sud de l’Europe et désormais également en France incitent les opérateurs à poursuivre un mouvement de hausse qui a déjà animé le marché toute la semaine dernière.
« La canicule devrait perdurer toute la semaine sur l’ouest du continent européen, engendrant une accélération des chantiers de récolte pour les premières coupes d’orge d’hiver », note le cabinet Agritel.
Les producteurs de maïs, quant à eux, craignent l’impact des restrictions d’irrigation qui se mettent en place dans un contexte de stress hydrique pour les cultures. Les deux tiers (70 %) des nappes phréatiques de France affichent un niveau modérément bas à très bas, faute de recharge hivernale suffisante, a indiqué lundi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son bilan au 1er juin.
Seuls de rares secteurs, notamment au sud du Bassin parisien et en Occitanie, ont pu bénéficier d’une recharge normale et présentent des niveaux autour de la moyenne.
Du coup, les prix du maïs étaient également en hausse, lundi, à 176 euros la tonne pour l’échéance rapprochée d’août (+2,25 euros) et 174,75 euros pour novembre (+2,25 euros).