Peu avant 17 heures, la tonne de blé reculait de 1,50 € sur l’échéance rapprochée de septembre à 168 €, et de 75 centimes sur celle de décembre à 171,75 €.
En France, FranceAgriMer revoit à la hausse la part des blés dont l’état est jugé bons à excellents à 76 %, conséquence notamment des récentes pluies. En cas de bonne récolte à venir, pour exporter le blé français chez ses clients traditionnels, notamment en Afrique du Nord, « il n’y a plus de rente de situation, a estimé lundi François Luguenot, ancien d’InVivo, lors de la présentation à Paris du rapport Cyclope sur les matières premières. Cela dépendra du prix et de la qualité » du blé français, a-t-il ajouté, estimant qu’il faudrait être « plus compétitifs qu’avant ».
À l’échelle internationale, les pluies perdurent sur une grande partie des États-Unis, laissant craindre une détérioration qualitative des blés déjà affectés par le froid en début de mois. Enfin, « l’Algérie a acheté la semaine dernière 470 000 tonnes de blé et 75 000 t d’orge fourragère », rappelle le cabinet Agritel, pour qui il est probable qu’une grande partie de l’orge soit d’origine mer Noire.
La tonne de maïs, elle, reculait de 50 centimes d’euro, tant sur l’échéance rapprochée de juin à 173,25 € que sur celle d’août à 178 €.
En France, les semis de maïs étaient estimés réalisés lundi dernier à hauteur de 93 % contre 84 % la semaine précédente.
Sur la scène internationale, la Turquie est aux achats pour 180 000 t de maïs.