Peu avant 17h00, la tonne de blé sur Euronext grimpait de 1,25 euro sur l’échéance de mai à 169,50 euros et de 2,5 euros sur celle de septembre à 172,25 euros.

 

L’arrivée d’une vague de froid sur le Midwest, et notamment de chutes de neige sur l’État du Kansas, semble être la cause principale de cette hausse des cours, selon un analyste du cabinet Agritel, qui souligne que les blés étaient à épiaison.

 

De fortes pluies ont également touché ce weekend les cultures de blé en terre aux États-Unis. Dans les prochains jours, toutefois, un temps plus chaud et sec pourrait permettre de corriger le tir.

 

FranceAgriMer a dégradé la situation des blés tricolores, passant de 85 à 78 % en fin de semaine la proportion de blés bons à très bons, en raison d’un déficit hydrique persistant.

 

Agritel estime que les pluies qui ont arrosé les champs ce weekend ont rebattu les cartes dans l’ouest et le sud du pays, mais sont encore très insuffisantes en ce qui concerne les régions du Nord et de l’Est.

Cette situation contrastée se retrouverait aussi en Région parisienne, avec des différences notoires entre le Nord et le Sud.

 

Le maïs, quant à lui, s’inscrit dans le sillage du blé et progresse également.

 

La tonne de maïs gagnait ainsi à la même heure 1,25 euro sur juin à 173,50 euros, ainsi que sur août à 179,25 euros.