« Le marché est stable et continue à consolider », commentait un analyste, relevant des stocks de fin de campagne importants de blé « d’une qualité assez moyenne qu’on ne peut pas facilement exporter ».
D’un point de vue agronomique, le cabinet Agritel incite à surveiller le déficit hydrique « durant les jours et semaines à venir, principalement sur le continent européen, en y incluant le bassin de la mer Noire ».
Le rapport CéréObs de FranceAgriMer faisait état pour les derniers jours de conditions de culture majoritairement « bonnes » (58 %), voire « très bonnes » (32 %) pour le blé tendre, concernant la campagne en cours.
« Sur la scène internationale, la Jordanie a acheté 50 000 t de blé de qualité hard, origine non communiquée, informe Agritel. Le Japon a, quant à lui, acheté un peu plus de 120 000 t de blé meunier origines USA, Canada et Australie. L’activité d’exportation était de nouveau faible pour les origines européennes selon les statistiques douanières hebdomadaires, avec 237 000 t de blé et 94 000 t d’orge. L’Algérie a donc acheté du blé meunier embarquement juin avec des prix pratiqués autour des 200 USD/t Caf. L’origine France aura probablement été retenue, au moins pour partie, les détails n’étant pas encore connus. »
Peu avant 17h00, la tonne de blé perdait 75 centimes d’euros sur l’échéance de mai à 163 euros et 50 centimes sur celle de septembre à 167,50 euros.
La tonne de maïs, elle, baissait de 2 euros sur juin à 169,25 euros et de 1,5 euro sur août à 175,50 euros.
Sur le marché physique, le blé tendre d’Eure-et-Loir était en léger recul par rapport à la semaine dernière.