À la clôture sur Euronext, la tonne de blé progressait de 2 euros sur l’échéance de mars, à 174,25 euros.
Après un rebond technique mardi, les prix « emboîtent le pas du marché américain » revigoré par l’optimisme des producteurs de biocarburants outre-Atlantique, qui profite au soja, au maïs et indirectement au blé, explique la société de conseil Offre et Demande Agricole (ODA).
Le maïs était par conséquent bien orienté, la tonne s’appréciant de 75 centimes sur l’échéance de mars, à 172 euros.
Par ailleurs, l’Égypte a profité de la récente baisse des cours pour acheter 535 000 tonnes de blé tendre, essentiellement en provenance de la mer Noire (Russie, Roumanie, Ukraine).
« Deux offres de blé d’origine française ont également été retenues », indique le cabinet Agritel, soulignant que « ce résultat marque une première » depuis le début de la campagne d’exportation à l’automne. « La proposition la plus attractive », hors taxes et frais de transport, était d’ailleurs proposée au départ de l’Hexagone.