Les bonnes prim’holsteins P+ ou O– lourdes se négocient entre de 2,75 et 2,80 €/kg rendues dans les abattoirs, et même sur certains marchés. Les P= se placent entre 2,50 et 2,65 €/kg, en fonction du poids. Les cours des vaches légères n’enregistrent aucune hausse, car les coûts de transformation sont trop élevés par rapport aux kilos de viande traités.
En normandes et en montbéliardes, les tarifs sont stables. Les tarifs des meilleures vaches montent jusqu’à 3,20 €/kg, ceux des plus standards affichent 3,00 à 3,15 €/kg.
Le commerce reste tendu pour les femelles de qualité bouchère. Les acheteurs sont plus regardants sur le prix que sur la qualité, pour les promotions des rayons de la grande distribution. En revanche, le placement des charolaises R et des allaitantes d’entrée de gamme est fluide, avec des tarifs en progrès grâce à la modestie saisonnière de l’offre.
Les charolaises R à Cholet se négocient de 3,55 à 3,80 €/kg, pour une moyenne proche de 3,70 €. La tendance reste lourde pour les bonnes vaches charolaises U, avec des cours compris entre 3,80 et 4,20 €/kg, et une moyenne stable à 4,00 €/kg.
En jeunes bovins, les volumes restent mesurés, ce qui facilite la vente des charolais. Les tarifs des blonds d’Aquitaine se maintiennent malgré le début du carême orthodoxe, qui court du 27 février au 28 mars.