Vers 17h25 sur Euronext, la tonne de blé perdait 1 € pour mars à 171,50 €/t et 1,50 € pour mai à 174 €/t, dans un volume d’échanges de quelque 34 300 lots.
« On décroche d’une part dans le sillage de Chicago et d’autre part parce qu’on a des agriculteurs très vendeurs face à des industriels bien couverts », commentait un analyste, pour qui il y a tout simplement « plus de vendeurs que d’acheteurs ; l’espoir de voir le marché remonter a tendance à s’effacer » sur ces échéances.
« Sur la scène internationale, l’Égypte a lancé un appel d’offres en blé dont le résultat sera connu dans l’après-midi », indiquait de son côté le cabinet Agritel.
La tonne de maïs, elle, perdait 25 centimes sur mars à 171,75 €/t et 50 centimes sur juin à 174 €/t, dans un volume d’échanges de 660 lots environ.
« En maïs, on a une bonne demande du côté des fabricants d’aliments du bétail », commentait cet analyste, qui rappelle que la crise de l’épizootie aviaire dans le Sud-Ouest a libéré pas mal de marchandises. Celle-ci est « encore trop chère pour remonter en Bretagne chez les fabricants d’aliments, mais ça peut changer ».
De son côté, Agritel rappelait que le marché, s’il est certes tendu en France, demeure lourd au niveau mondial et avec des disponibilités du côté de la mer Noire et sud-américaines conséquentes.
Sur le marché physique, les orges étaient à la hausse.