Les marchés affichaient une certaine fermeté hier, tant sur Euronext que sur Chicago, à la veille du rapport du ministère américain de l’Agriculture. « Le rapport USDA de ce soir ne devrait pas modifier les équilibres de bilans en blé », précise le cabinet Agritel dans une note.

 

Les opérateurs s’attendent à une révision en baisse du stock fin en maïs aux États-Unis, conséquences de la bonne activité d’exportation de ces dernières semaines, sans toutefois modifier sensiblement les bilans mondiaux.

 

D’un point de vue météorologique, « les basses températures qui ont sévi au début de la semaine sur le sud de l’Ukraine et de la Russie pourraient avoir eu des conséquences sur les cultures de blé d’hiver », ajoute Agritel.

 

Sur la scène internationale, la Tunisie a acheté 100 000 t de blé dur origines optionnelles. Le Bangladesh a, quant à lui, annoncé vouloir acheter 200 000 t de blé origines russes. Cela ne se fait pas sous appel d’offres, mais directement entre États.

 

Vers 18h00, la tonne de blé gagnait 50 centimes sur mars à 171,50 €/t, et était stable sur mai à 172 €/t, dans un volume d’échanges de près de 38 000 lots.

 

La tonne de maïs, elle, était stable mars, à 173 €/t ainsi que sur juin à 174 €/t, avec près de 1 000 lots échangés.