Peu avant 17h00, la tonne de blé était stable sur Euronext à l’échéance de mars à 170 euros et sur l’échéance de mai à 171 euros.
Dans « un marché très calme, avec peu d’éléments nouveaux », un expert évoquait une « parité monétaire favorable » de l’euro/dollar pour expliquer la petite tendance haussière de ce vendredi, alors que sur la semaine, on a assisté à une quasi-immobilité des prix.
« Face à des marchés physiques où les prix sont globalement reconduits en blé, les transactions sur les contrats à terme du blé européen d’Euronext et du CME évoluent peu », a commenté le cabinet Agritel.
Sur la scène internationale, l’appel d’offres de l’Égypte pour l’achat de blé tendre remporté comme prévu par les Russes. « Malgré quelques offres des blés roumains et américains, les propositions des blés russes étaient bien plus nombreuses et plus attractives sur le plan des prix, développe Agritel. Les niveaux négociés confirment malgré tout une progression des prix par rapport aux derniers appels d’offres. »
Les volumes de blé tendre exportés de l’UE vers les pays tiers cette semaine progressent et « permettant de dépasser désormais 13,90 Mt dont 2,69 Mt au départ de la France depuis le début de juillet », note Agritel.
De son côté, la tonne de maïs gagnait 25 centimes sur mars, à 171,50 euros et était inchangée pour juin à 172,25 euros.
Pour un expert, cette tendance assez nette à la hausse sur la semaine était le résultat d’un manque de profondeur à la vente : « Les agriculteurs font de la rétention et la demande est assez vive. »
Sur le marché physique, les blés étaient à la baisse par rapport à la semaine dernière.