. Placée sur la liste des espèces invasives préoccupantes par l’Union européenne (règlement n° 1143/2014 de l’Union européenne), Cette plante présente à la fois des risques pour la flore des milieux qu’elle colonise, mais également des risques pour la santé humaine (brûlures de la peau).

 

Une espèce invasive

« De nouvelles introductions de la berce du Caucase depuis son aire d’origine sont peu probables, mais les populations existantes en France ou dans les pays limitrophes constituent des sources notables de dissémination, estime l’Agence. L’espèce envahit des milieux perturbés par l’homme (bords de routes, prairies abandonnées), ainsi que les bords de rivières, d’où elle peut aisément se disséminer grâce aux activités humaines (transport de terre, échanges de graines entre personnes, transport le long de voies de communication, etc.). »

 

« Actuellement présente dans un large quart nord-est de la France (en particulier dans les Hauts-de-France) et dans les Alpes, la berce du Caucase progresse régulièrement vers le Sud-Ouest, où les conditions climatiques sont particulièrement propices à son établissement et à l’augmentation de sa densité », ajoute l’Anses.

Recommandations

Elle recommande donc la mise en place d’un système national de surveillance de la berce du Caucase, afin qu’une mise à jour régulière de son expansion et du zonage de risque soit réalisée. Elle conseille aussi que les méthodes de lutte disponibles (mécaniques, chimiques et biologiques) soient utilisées pour éradiquer les populations jugées prioritaires (exposition de populations humaines, zone favorable et faiblement envahie).

 

Enfin, dans les cas où l’éradication ne serait pas envisageable, l’Agence recommande que le contrôle de la berce du Caucase ait pour objectif de contenir ou d’affaiblir les populations en épuisant la banque de graines du sol tout en empêchant la fructification des plantes.