Sur le papier, l’Isobus fait rêver. Cette norme permet, en effet, de faire communiquer les tracteurs et les machines entre eux, et simplifie leur utilisation. Mais il est rare de trouver un parc de matériel 100 % Isobus sur une exploitation, ce qui limite l’intérêt du dispositif. Cependant, plusieurs constructeurs ont dévoilé des adaptations pour transformer des matériels en solution Isobus.
Utiliser le Bluetooth
Sur son nouveau Lintrac 130, le constructeur autrichien Lindner lance le TracLink Smart. Chaque outil, même très ancien, peut être équipé d’une balise TracLink Active. Grâce à une communication par Bluetooth, le tracteur reconnaît l’outil utilisé et mémorise en détail chaque tâche et les réglages associés, comme il le ferait avec l’Isobus.
Une solution universelle
Plus perfectionné, l’Isomax d’AgXtend permet aux propriétaires d’outils plus anciens de les adapter et de les connecter au système Isobus du tracteur. Grâce au kit de développement en Open Source, les agriculteurs, les étudiants et les professionnels de l’électronique un peu connaisseurs ont la possibilité de développer des solutions compatibles Isobus à un coût très faible. L’Isomax assure la reconnaissance automatique des outils et la fonction Isobus TC-GEO. Il n’est donc pas nécessaire que les chauffeurs saisissent les données manuellement.
Faciliter le passage au TIM
La norme Isobus propose plusieurs niveaux d’échanges. Le plus évolué, le TIM – Tractor Implement Management –, permet à l’outil de prendre le contrôle du tracteur, par exemple pour le ralentir en conditions difficiles. Pour le moment, peu d’engins en disposent.
Avec son kit iQBlue Connect, Lemken propose une solution bon marché et universelle d’accéder aux fonctions TIM. iQblue connect possède un récepteur GPS et utilise un réseau de téléphonie cellulaire et des interfaces avec l’agrirouter pour échanger ses données.
Corinne Le Gall