Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev avait déjà annoncé à la fin de mai que la Russie s’apprêtait à prolonger d’un an et demi son embargo alimentaire décrété en rétorsion aux sanctions des pays occidentaux contre Moscou et responsable d’un important manque à gagner pour les agriculteurs européens.
La prolongation de cet embargo pour un an et demi doit aider le secteur agricole russe, qui craint un brusque retour de la concurrence européenne, à bénéficier « d’un horizon plus lointain pour planifier ses investissements », avait alors expliqué Dimitri Medvedev.