« Nous sommes heureux d’avoir reçu un soutien aussi fort de la part de nos actionnaires », s’est réjoui le PDG Hugh Grant, pour qui ce feu vert est un « pas important » pour la finalisation prévue du mariage d’ici à la fin de l’année 2017.
Les deux groupes vont désormais se consacrer à rassurer les autorités antitrust américaines et européennes, qui veulent s’assurer que les agriculteurs auront le choix entre différentes sortes de semences et de pesticides.
À Wall Street, le titre Monsanto gagnait 0,13 % à 104,73 dollars vers 15h40 GMT. Bayer a cassé sa tirelire en septembre, déboursant 128 dollars par action Monsanto, soit 66 milliards de dollars, pour racheter le groupe américain.
Qualifié de « monstre » par la Confédération paysanne, le rapprochement doit donner naissance au leader mondial des semences et de la chimie, sous réserve du feu vert des autorités de la concurrence. L’eurodéputé Eric Andrieu a appelé mardi la Commission européenne à rejeter « une acquisition néfaste pour la concurrence, dangereuse pour les citoyens et mortifère les agriculteurs ».