Certaines régions du monde telles que l’Alaska, le sud-est des États-Unis, l’extrême ouest et est de l’Asie, le Groenland ou l’Antarctique ont enregistré des températures supérieures à la normale. « En Europe, il a fait plus chaud que la normale sur la péninsule Ibérique et sur l’Europe de l’Est, mais plus froid sur une large bande centrale », indique Météo-France dans une note du 5 juin 2019. Les températures sont restées proches de la normale sur le continent, contrairement à l’année dernière où le mois de mai avait été particulièrement chaud avec 2,5 degrés au-dessus de la normale.
Mai aura été synonyme de fraîcheur pour l’ensemble de l’Hexagone : la moyenne nationale s’élève à 13,9°C, soit près de 1,1°C en dessous de la normale et 3,3°C en moyenne de moins que durant la première décade, indique le service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture dans une publication Agreste conjoncture-Climatologie.
Pluviométrie déficitaire
« Le mois de mai 2019 a été le plus frais depuis mai 2013 (–2,3°C par rapport à la normale) et proche de 2010 (–1,2°C par rapport à la normale). Le record du mois de mai le plus froid date de 1941 ex aequo avec 1902 », rapporte Météo-France. Si des records de fraîcheur ont été atteints, le mois s’est terminé avec un pic de chaleur le 31 mai. Pour la première fois de l’année, les 30°C ont été atteints.
Outre la fraîcheur, le mois de mai a aussi été sec en France : la pluviométrie moyenne a été inférieure de 25 % à la moyenne saisonnière. « Avec –53 %, le Centre-Est (1) a enregistré le plus fort déficit. Le littoral méditerranéen, la zone située entre le Loiret et le Puy-de-Dôme ainsi que la Seine-Maritime sont aussi touchés », constate le ministère.
L’indice d’humidité des sols au 1er juin 2019 est inférieur à la normale sur une grande partie du territoire, à l’exception de la Corse, des Alpes-Maritimes, de l’Eure-et-Loir à la Meuse et d’une grande partie du Sud-Ouest.
(1) Lyon, Dijon, Grenoble, Clermont-Ferrand.