. Ce guide organise la planification de l’activité et renseigne sur les mesures qui permettent d’assurer la sécurité et la santé des personnels. Il s’inscrit avec les mesures réglementaires du déconfinement.
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Les coopératives vont devoir fournir des masques à leurs salariés. Mais qu’en est-il pour leurs associés coopérateurs ?
Tout ça est en train de s’organiser actuellement et des commandes ont été passées. Les adhérents peuvent demander directement à leurs coopératives ce qu’il en sera. Les masques continueront d’être mis à disposition dans les magasins de distribution avec les équipements de protection. Mais pour les coopératives, équiper leurs salariés coûte désormais plus cher. Il faut savoir qu’avant cette crise une coopérative pouvait acheter des masques FFP2 à 3 ou 4 centimes d’euro l’unité. Maintenant, le prix tourne entre 60 et 65 centimes d’euro.
Une fois le déconfinement et la reprise enclenchée, quelle sera la prochaine étape ?
Ce sera le temps de la relance. Nous y travaillons déjà afin qu’un moyen terme, nous puissions présenter un plan au mois de septembre.
Ce plan abordera-t-il la question de la souveraineté alimentaire évoquée par le président de la République ?
Ce sera l’un des sujets, oui. En matière de tomates, nous ne sommes autosuffisants qu’à 20 % alors que nous avons les moyens de produire davantage. La production de poulets est aussi un autre exemple frappant. Être souverain alimentaire, c’est être maître de ses décisions en matière de stratégie pour nourrir sa population. Elle doit se raisonner au niveau national, mais également au niveau européen et au niveau mondial.
Cela ne veut pas dire qu’il faut arrêter les importations, mais il ne faut pas en être dépendant. Et il ne s’agit pas non plus d’arrêter les exportations car elles permettent dans certaines filières d’atteindre un équilibre matière. La mondialisation ne doit être qu’une conséquence de cette stratégie.
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