« La pousse cumulée des prairies permanentes est supérieure de 16 % à celle observée sur la période de 1989 à 2018 au niveau national », constate Agreste dans sa dernière note de conjoncture publiée le 28 octobre 2021.

Indicateur de rendement des prairies permanentes de l’Isop au 20 octobre 2021. En rouge : déficit important (75 % et moins), en orange : déficit faible (plus de 75 % à 90 %), en vert clair : normale (plus de 90 % à 110 %), en vert foncé : excédent (plus de 110 %).

Excédent sur la majeure partie du pays

L’indicateur de rendement des prairies permanentes Isop est excédentaire sur la majeure partie du territoire. « Il est proche de 120 au nord d’une ligne allant de la Bretagne aux Alpes », précise Agreste.

Dans le Sud-Ouest, la situation s’est améliorée en octobre. Dans le Grand Est, le ralentissement de la pousse d’herbe sur le dernier mois ne remet pas en cause le bilan positif de l’année.

L’Occitanie, seule région déficitaire

L’Occitanie fait figure d’exception. La pousse y est déficitaire dans de nombreuses zones. Pour autant, dans la moitié des régions fourragères, la pousse de l’herbe atteint son plus haut niveau des sept dernières années.

« C’est surtout grâce à une pousse importante durant l’été et l’automne que la production annuelle atteint un tel niveau, note Agreste. Alors que 9 % des régions fourragères étaient excédentaires à la fin du printemps, la production atteint 82 % sur l’été et l’automne. L’absence de chaleurs extrêmes et les fréquents passages pluvieux ont favorisé la pousse estivale des prairies permanentes sur la quasi-totalité du territoire. »

Marie-France Malterre