Avoir un couvert implanté dès le jour de la moisson, tel est l’objectif de Philippe Chupin, agriculteur en Vendée. Cet adepte de l’agriculture de conservation des sols cherche à avoir des sols couverts le plus longtemps possible. « Le problème c’est qu’à la moisson, on a une surcharge de travail et le couvert est souvent implanté au bout d’une semaine, explique-t-il. Et comme le blé est fauché, le vent assèche le sol. »

 


Enrobage de graines pr l'alourdir et semer sur 24 m avec le matériel dispo sur l'exploitation.

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— Chupin Philippe (@PhilippeChupin)

June 18, 2020

Le vote pour la constitution de cette commission d’enquête est sans appel : 605 voix pour, 53 contre et 31 abstentions. Il découle d’une demande déposée par 183 eurodéputés. Les parlementaires qui l’intégreront pourront notamment vérifier si les allégations de violation de la réglementation communautaire en matière de bien-être animal pendant le transport des animaux sont fondées.

 

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30 eurodéputés et un rapport

Le champ d’investigation des élus du Parlement européen qui rejoindront ce comité est large. Il porte sur les transports routier, aérien, ferroviaire et maritime dans l’Union européenne et en dehors de ses frontières. Il rassemblera 30 eurodéputés, qui seront désignés par les groupes parlementaires prochainement. Il devra rendre son rapport dans les douze mois suivant sa constitution.

 

Ces eurodéputés pourront donc « examiner comment la Commission européenne et les États membres assurent le respect des règles », détaille le Parlement européen dans son communiqué diffusé ce 19 juin 2020. Les députés se pencheront notamment sur le respect des normes concernant :

    L’espace disponible par animal ;Leur abreuvement ;Leur alimentation ;La température ou encore les systèmes de ventilation des camions pendant le transport.