« Entre 2011 et 2020, les ventes de pesticides dans l’Union européenne sont restées relativement stables. Le volume total vendu annuellement a fluctué de plus ou moins 6 % autour de 350 000 tonnes. En 2020, un peu moins de 346 000 tonnes ont été commercialisées. » C’est ce que nous apprend l’office européen de la statistique (Eurostat) dans un communiqué diffusé le 2 mai 2022.
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Fongicides en tête des ventes
Ces informations proviennent des données sur les ventes de pesticides publiées récemment par Eurostat et qui permettent de tirer quelques conclusions sur leur consommation. Les volumes de vente les plus élevés en 2020 ont concerné :
- Les « fongicides et bactéricides » avec 43 % du total ;
- Les « herbicides, destructeurs de fanes et antimousses » à 35 % ;
- Les « insecticides et acaricides » avec 14 % des volumes.
« En 2020, les fongicides contenant des composés de cuivre, de soufre ou d’autres substances du même type (dont beaucoup sont autorisés en agriculture biologique) représentaient un peu plus de la moitié (57 %) des « fongicides et bactéricides » vendus dans l’Union européenne », précise Eurostat.
Baisse combinée de 7 % entre 2011 et 2020
Quatre États membres de l’Union européenne (Allemagne, Espagne, France et Italie) — qui sont aussi ses principaux producteurs agricoles — ont enregistré les plus gros volumes vendus dans la plupart des grandes catégories de produits phytosanitaires.
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Les 16 États pour lesquels des données sont disponibles pour toutes les grandes catégories ont enregistré une baisse de 7 % du tonnage de substances actives vendues en 2020 (233 509 tonnes) par rapport à 2011 (251 868 tonnes). Un peu plus des deux tiers (67 %) des ventes totales de pesticides de l’Union européenne en 2020 ont été réalisés par ces 16 pays.
Entre 2011 et 2020, 11 de ces États ont enregistré une baisse des ventes de pesticides. La plus forte a été observée en République tchèque (–38 %). Le Portugal, le Danemark, la Roumanie, la Belgique et l’Irlande ont également signalé des ventes inférieures d’au moins 20 % en 2020 par rapport à 2011. En revanche, l’Autriche (+61 %) et la Lettonie (+77 %) ont déclaré des tonnages nettement plus élevés en 2020 qu’en 2011.