Henri Brichart, premier vice-président de la FNSEA, a proposé à La République en marche (LREM) sa candidature aux élections européennes de mai prochain. Son profil doit encore passer le filtre du mouvement d’Emmanuel Macron.
« Mon dossier a été transmis à la commission de candidature. Celles-ci sont ouvertes jusqu’au 15 novembre, rien ne bougera d’ici là », a-t-il déclaré dans les colonnes de L’Opinion le 6 novembre 2018.
Siégeant au Copa-Cogeca (le Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne et la Confédération générale de la coopération agricole de l’Union européenne), l’homme est familier des politiques européennes.
« Les clivages ne m’intéressent pas »
Juste derrière Christiane Lambert dans la hiérarchie de la FNSEA, l’agriculteur de l’Aisne a assuré que « les clivages » ne l’intéressent pas.
« Je ne me suis jamais retrouvé dans les postures trop partisanes. Je suis un homme de dialogue et je me retrouve dans la façon de faire de la politique d’Emmanuel Macron. » Une phrase qui n’hésitera pas à alimenter le reproche de la Coordination rurale d’une « cogestion entre les pouvoirs publics et la FNSEA ».
Henri Brichart a d’ores et déjà déclaré qu’il se mettrait « en retrait du syndicat » s’il était élu député européen. On peut être « En marche » mais pas cumulard.