Dans un communiqué du 12 décembre 2017, la FNSEA s’interroge sur les modes de financement de la transition écologique. Pourquoi ? C’est ce jour même que se déroule le One Planet Summit, où une cinquantaine de chefs d’État ont été conviés par Emmanuel Macron pour réfléchir à la manière dont la finance mondiale peut être mobilisée dans la lutte contre le changement climatique.
« Des investissements lourds »
« La lutte contre le réchauffement climatique implique des investissements lourds qui nécessitent d’actionner tous les leviers possibles de financement, indique la FNSEA, citant notamment les projets de production d’énergie renouvelable menés par les agriculteurs et les filières d’énergie agricole. À ce jour, grâce à la biomasse agricole (production de biogaz via la méthanisation, biocarburants…), au photovoltaïque et à l’éolien, l’agriculture contribue à hauteur de 20 % à la production nationale d’énergie renouvelable. »
Selon FNSEA, d’ici à 2023, l’agriculture pourrait doubler sa production d’énergie, si seulement elle disposait de financements adaptés. « Trouvons ensemble les pistes pour accompagner les agriculteurs à exploiter pleinement ce potentiel, générateur d’externalités positives tant pour la lutte contre le réchauffement climatique, l’autonomie énergétique que pour l’emploi en France », lance le syndicat.