« La Pac, tout comme la politique de cohésion, doyennes des politiques européennes, ciments historiques de l’Union, doivent bénéficier de la même priorité budgétaire. Tous les territoires de l’UE doivent aussi rester éligibles à ces deux politiques », expliquent les Régions françaises dans un communiqué.

Dans une UE à 27 États membres, les Régions françaises « partagent pleinement la volonté de la Commission européenne d’adapter la Pac aux besoins et aux spécificités des territoires et d’une réelle simplification dans sa mise en œuvre ». En tant qu’autorités de gestion du deuxième pilier de la Pac, elles déclarent être d’ailleurs « prêtes et légitimes pour faire des propositions dans ce sens ».

Néanmoins, les régions resteront vigilantes :

  • à ce que le débat sur le principe de subsidiarité de la Pac « ne soit pas sacrifié sur l’autel budgétaire » ;
  • à ce que la simplification de la mise en œuvre de la Pac « ne se résume pas en une « copie nationale » à rendre par les États membres. Elle doit consister plutôt en une remise en question profonde et réciproque des principes de la gestion partagée, mais aussi du contrôle et suivi des fonds européens ».