Cette mission s’appuie sur un constat : « L’élevage et la gestion des milieux humides ont partie liée. La crise de l’un risque d’aboutir à la déshérence de l’autre, explique le rapport dans son introduction.
En France, la biodiversité et l’élevage sont chacun en grande difficulté, et c’est encore davantage le cas sur les territoires où ils interagissent : artificialisation irréversible des zones humides, où 75 % des espèces sont en mauvais état de conservation ; crise économique et sociale des exploitations d’élevage, dont le résultat est négatif en moyenne et qui ne survivent que grâce à des aides publiques. »
Trois axes de travail
Faisant suite à ce constat alarmant, le rapport a comme objectif de « transformer ces difficultés en atouts », afin de « redonner espoir aux éleveurs et préserver la biodiversité ». Cela passerait par « une production extensive qui diminue les charges et tire le meilleur parti des potentialités des milieux humides » et par « une utilisation complète des nouvelles dispositions législatives concernant la biodiversité ».
Pour cela, il recommande une approche en trois axes (voir l’encadré) :
- qualité des produits,
- approche collective,
- projet territorial de développement durable.
Enfin, le rapport suggère trois sites pilotes pour tester les mesures proposées : le parc naturel régional du Cotentin et du Bessin, les collectivités en charge du grand projet du Marais de Brouage et le Syndicat mixte Baie de Somme Grand littoral picard.