Les deux responsables syndicaux demandent « un budget européen à la hauteur des ambitions. De nouveaux défis et enjeux se présentent à l’Union européenne : il faut donc aller au-delà du plafond des dépenses, résultant de l’accord Chirac – Schröder ».

« Le rôle irremplaçable de l’agriculture dans l’économie et le développement des territoires, ainsi que sa contribution aux nouveaux défis environnementaux et climatiques, ont été soulignés par les deux présidents », indique un communiqué commun des deux syndicats. Cependant, « on ne peut pas demander toujours plus aux agriculteurs, avec un budget agricole en baisse. Ainsi, la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne ne doit pas se traduire par une réduction de ce budget ».

« Le caractère économique des paiements directs »

De plus, les deux présidents ont « de concert affirmé leur refus du cofinancement des aides directes du premier pilier : il appartient à l’Union européenne de financer ce pilier de la Pac. Celle-ci doit rester une politique commune et ne doit pas devenir un « patchwork » de politiques nationales ».

La FNSEA et le DBV ont réaffirmé « le caractère économique des paiements directs, permettant aux agriculteurs de poursuivre leur engagement en faveur de la durabilité de la production et contribuant ainsi au dynamisme des territoires ruraux. Les aides directes doivent être attribuées aux agriculteurs européens, sans discrimination, et quels que soient les structures d’exploitation et les modes de production ».