Les ministres du Travail de l’Union européenne ont trouvé lundi soir un accord sur la réforme de la directive du travail détaché.
Après une douzaine d’heures de négociation, ils se sont entendus sur la durée du détachement : une limite fixée à 12 mois — ce qu’avait réclamé la France — mais avec un gros bémol, puisque cette limite est prolongeable pour une durée de 6 mois à la demande de l’entreprise.
Prix de ce compromis : l’exclusion du transport routier de la directive révisée.
« Une étape fondamentale »
Pas de quoi ternir la joie du gouvernement français. « C’est un bon accord pour la France, un bon accord pour l’Europe et un bon accord pour l’ensemble des travailleurs français et européens », s’est félicité le Premier ministre mercredi, devant l’Assemblée nationale.
&mdash ; Assemblée nationale (@AssembleeNat) < a href = "https ://twitter.com/AssembleeNat/status/922813459867123714?ref_src=twsrc%5Etfw"> 24 octobre 2017
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Cet accord est « une étape fondamentale qui devra être traduit dans les faits » et « une démonstration que l’Europe protège contre les excès de l’instabilité des règles, du contournement de celles-ci et du dumping social », a renchéri Emmanuel Macron.
L’Élysée y voit par ailleurs un succès de la « méthode » du président de la République prônée pour « refonder l’Europe », rapporte l’AFP.