Une forte présence de ravageurs a mis à mal les rendements de la féverole en 2017. Les attaques de bruche notamment ont été nombreuses. Elles influent aussi directement sur la qualité visuelle des graines. Les rendements oscillent donc seulement entre 30 et 35 q/ha pour les féveroles de printemps.

Quelques parcelles sont encore à récolter en bordure maritime normande. C’est plus variable en féverole d’hiver, jusqu’à 50 q/ha dans certains secteurs de l’Ouest, selon Terres Inovia (institut technique des oléoprotéagineux).

Bons résultats en pois d’hiver

Les rendements en pois sont meilleurs, notamment en variétés d’hiver grâce au bon rayonnement en floraison qui a favorisé le nombre de gousses et celui de graines par gousse. Mais ils sont hétérogènes, estimés entre 40 et 55 q/ha, voire au-delà dans les Hauts-de-France. « Pour les secteurs moins favorisés ayant subi le gel tardif (à la mi-avril), le pic de chaleur à la fin de mai puis à la mi-juin et la sécheresse en début de floraison, les rendements oscillent entre 20 et 30 q/ha », souligne la note aux opérateurs.

L’interprofession estime toutefois un peu faible les prévisions du ministère de l’Agriculture dans Agreste conjoncture du début de septembre. Il évalue en effet le rendement moyen national en 2017 à 35,9 q/ha et à 28,5 q/ha en féverole.

I.E.