« L’obtention de cette autorisation réglementaire, qui s’applique aux grains de maïs ainsi qu’aux coproduits de traitement pour l’alimentation humaine et animale, nous ouvre de nouvelles opportunités pour notre portefeuille de semences de maïs », a déclaré son directeur général, Erik Fyrwald.
L’autorisation de ce caractère de maïs, conçu pour résister à la chrysomèle des racines, une forme de coléoptère qui s’attaque aux plantations, permet l’accès aux derniers hybrides du groupe mais aussi aux nouvelles offres génétiques aux États-Unis, a souligné Syngenta.
Les Américains demandent à être dédommagés
Aux États-Unis, le groupe avait fait l’objet d’une vague de plaintes pour avoir commercialisé une souche de maïs génétiquement modifiée, appelée Agrisure Viptera, avant qu’elle ne soit autorisée en Chine, bien qu’approuvée par les autorités américaines pour être cultivée sur le sol américain.
Depuis novembre 2013, des cargaisons entières venant des États-Unis avaient été refusées lors de leur arrivée dans les ports chinois en raison de la présence de ce caractère de maïs. En juin, un jury américain de Kansas City, une des régions au cœur de la ceinture américaine de production de maïs, avait ordonné à Syngenta de verser 217,7 millions de dollars à plus de 7 000 agriculteurs.
La filière réclame des dédommagements d’un montant total de 5,77 milliards de dollars, estimant que Syngenta savait que la procédure d’autorisation de commercialisation en Chine, le premier pays importateur de maïs, serait longue.