Concours national : La rouge des prés veut maintenir les facilités de naissance

Pour la première fois, le Loir-et-Cher accueillait le concours national de la rouge des prés dans l’enceinte du parc équestre fédéral de Lamotte-Beuvron. « La qualité de la présentation des animaux était au rendez-vous, même si nous avons tous beaucoup souffert de la sécheresse », relève Pierre Albert, éleveur à Volmerange-les-Boulaye, en Moselle, qui a participé au concours avant de présenter des animaux au Sommet de l’élevage à Cournon-d’Auvergne.

La remarque est d’autant plus importante cette année, car le coût de la préparation des animaux est élevé en raison de la production d’herbe réduite. Environ vingt-cinq élevages en provenance du Maine-et-Loire, de la Mayenne, du Loir-et-Cher, de la Sarthe, de la Loire-Atlantique, de l’Oise, de la Seine-Maritime et de la Moselle ont participé à la compétition qui a rassemblé 115 animaux.

Préserver la finesse d’os

« Notre but est de maintenir le gabarit des animaux et les facilités de naissance », souligne Pierre Albert. « C’est un travail que nous avons engagé depuis une dizaine d’années, approuve Christian Perrin, président de l’organisme de sélection. L’ouverture pelvienne maximale est primordiale, tout comme l’amélioration de la finesse d’os. Dans un contexte où les effectifs des troupeaux sont de plus en plus importants, la facilité de naissance est essentielle. »

C’est un moyen pour préserver les résultats économiques telle que la productivité. « Nous devons tous obtenir un veau par vache et par an », ajoute-t-il. Autres critères mis en avant par les juges, la production laitière et la docilité. « C’est une qualité que nous veillons à préserver pour la facilité du travail », précise Christian Perrin. En 2020, le concours se déroulera à Château-Gontier, dans la Mayenne, dans le nouveau parc des expositions.